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Affaire Medpoint: Yodhun Bissessur n’a pas été confronté aux versions des autres membres du Valuation Office

L’ex-Chief Government Valuer plaide non coupable d’abus dans l’exercice de ses fonctions.
L’ancien Chief Government Valuer, Yodhun Bissessur, n’a pas été confronté aux versions des autres membres du Valuation Office, ni à celle de Gautam Saddul, Chartered Valuer. C’est ce qui ressort du contre-interrogatoire du Senior Investigator de la commission anticorruption, Raju Naiken. Son contre-interrogatoire se poursuivra le 9 juin 2016. Le contre-interrogatoire du Senior Investigator de l’Independent Commission Against Corruption (Icac) s’est poursuivi, le mercredi 11 mai 2016, en Cour intermédiaire. C’est dans le cadre du procès intenté à Yodhun Bissessur et Anerood Jeebodhun. Les deux sont poursuivis d’abus dans l’exercice de leurs fonctions, en marge d’une seconde évaluation de la clinique MedPoint, afin que son prix passe de Rs 75 millions à Rs 125 millions. Ils ont plaidé non coupables.

« Independent opinion »

Le procès est présidé par les magistrates Wendy Rangan et Ida Dookhy-Rambarrun. Yodhun Bissessur est défendu par Ajay Daby tandis qu’Anerood Jeebodhun est représenté par Antoine Domingue, Senior Counsel. À la question de Me Daby si son client avait été confronté aux dépositions des autres membres du Valuation Office et celle de Gautam Saddul, Chartered Valuer, Raju Naiken a répliqué qu’il n’en a rien été. Il a ajouté que la version de Gautam Saddul était une « independent opinion » et c’est pour cela que Yodhun Bissessur n’avait pas été mis au courant de cette version à l’Icac. Lors du contre-interrogatoire, il a également été question des qualifications des autres témoins dans cette affaire, notamment Roshnee Bissessur, Rishiraj Keenoo et Gautam Saddul. Le Senior Investigator a soutenu que la commission n’est pas en possession des qualifications de ces personnes et qu’il n’a pas vérifié si ces personnes sont mieux qualifiées que Yodhun Bissessur. Le témoin a déclaré que la commission n’a fait que solliciter l’opinion de Gautam Saddul dans cette affaire. D’autre part, le témoin a confirmé que Roshnee Bissessur avait effectivement utilisé l’hôpital de Souillac comme référence pour mener la première évaluation. Le témoin a, par ailleurs, fait ressortir que l’enquête dans cette affaire a débuté en janvier ou février 2011 suite à la parution d’un article dans un hebdomadaire. Cependant, il a ajouté que les enquêteurs ne se sont pas fiés à l’article mais ont réuni leurs propres informations. Son contre-interrogatoire se poursuivra le 6 juin 2016.
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