Affaire des coffres-forts : Navin Ramgoolam doit retourner au CCID ce mercredi

L’ex-Premier ministre a été autorisé à partir après cinq heures d’interrogatoire au Central Criminal Investigation Department (CCID) ce lundi 16 janvier.

Navin Ramgoolam a quitté les Casernes centrales peu avant 16h30. Il s’est aussitôt dirigé vers le quartier général du Parti travailliste (PTr) au Square Guy Rozemont pour animer une conférence de presse.

Le leader des rouges a été convoqué aux Casernes centrales dans le cadre de l'enquête sur les coffres-forts contenant Rs 220 millions saisis à son domicile en février 2015. Il a été appelé à fournir des explications sur la provenance de cet argent.

Selon nos recoupements, il s’est prévalu de son droit au silence. Il est déjà sous le coup d'une inculpation provisoire de blanchiment d'argent dans cette affaire. Navin Ramgoolam devra retourner aux Casernes centrales ce mercredi 18 janvier pour la suite de son audition.

A sa sortie des locaux du CCID, il n’a pas souhaité de faire de commentaires sur son interrogatoire. En ce qui concerne la bousculade qui a eu lieu entre des sympathisants du PTr et des membres des forces de l’ordre, l’ex-Premier ministre a dit ne pas être au courant.

Le leader du PTr est arrivé aux Casernes centrales à 11 h 15, ce lundi 16 janvier, en compagnie de ses avocats, dont Me Gavin Glover. Pendant ce temps, des sympathisants rouges se sont regroupés devant le quartier général (QG) du PTr, au Square Guy Rozemont, pour exprimer leur soutien à leur leader. « Aret fer dominer », ont scandé des partisans rouges devant l’entrée des Casernes centrales à la mi-journée ce lundi.

Ils ont tenté d'accéder à l'intérieur des Casernes centrales, dont l'entrée principale se trouve en face du QG rouge, en profitant d'un cafouillage qu'il y a eu à l'arrivée de l'ex-Premier ministre au CCID. Ce qui a donné lieu à une bousculade entre des sympathisants et des membres des forces de l’ordre. Ces derniers ont eu fort à faire pour les empêcher d'entrer dans l'enceinte des Casernes centrales. Des éléments de la Special Supporting Unit (SSU) ont dû intervenir pour éviter tout dérapage. Le calme est revenu vers midi.