Admise à l’Intensive Care Unit : une patiente a besoin de couches adultes

Admise à l’Intensive Care Unit (ICU) depuis le samedi 5 novembre, Joannie, 28 ans, la femme de Wesley L’Espoir a besoin de couches adultes taille XL. Prise d’une violente crise d’épilepsie, Joannie était inconsciente quand les sapeurs-pompiers l’ont sorti de sa petite cabane sur le Crownland de résidence La Cure. Transportée d’urgence à l’hôpital Dr A. G. Jeetoo, elle a été admise à l’unité des soins intensifs.

Son époux, 35 ans, fait face à de grandes difficultés pour lui trouver des couches adultes.

L’hôpital confirme qu’il revient aux proches de fournir cet accessoire. Le hic, c’est que le mari est sans emploi. Sans revenu et avec deux enfants âgés de huit et six ans à charge, il lui est impossible d’acheter ces couches.

«J’ai été pendant longtemps marchand ambulant. Cela me permettait de nourrir ma famille. Il n’est hélas plus possible de travailler dans la capitale. Je recherche un emploi pour subvenir aux besoins de la maison. Je suis analphabète. Je peux assurer des travaux d’entretien, de gardiennage. »

Il dit s’être rendu au bureau d’une ministre pour demander de l’aide. « La secrétaire m’a simplement suggéré de placer mes deux filles dans un refuge. J’ai refusé : mon épouse et moi aimons nos enfants. Nous faisons notre possible pour qu’ils ne meurent pas de faim. Si j’ai dû frapper à la porte d’une autorité, c’est qu’il m’est impossible de trouver à la fois de la nourriture pour mes enfants et des couches adultes pour ma femme. De plus, je dois trouver de l’argent pour payer le bus pour me rendre à l’hôpital », explique-t-il.

Jeudi dernier, certains amis de Wesley ont contribué financièrement pour qu’il puisse apporter un sachet de couches à sa femme et se payer à manger. Mais cela ne suffit pas.

Le Fonds de solidarité nationale (FSN) du ministère de la Sécurité sociale déclare ne pas pouvoir aider cette patiente. Un cadre explique que la procédure veut que la personne fasse une demande au FSN. Une demande qui sera ensuite étudiée par un comité médical. Ce n’est qu’au bout de quatre à cinq mois, que la malade bénéficiera de ces couches.

D’autres critères sont exigés : le revenu mensuel du couple ne doit pas dépasser Rs 12 000 et la malade devra être examinée.

Le temps presse, comprenant qu’il ne pourra compter sur le soutien des institutions publiques, il lance un appel à la générosité du public pour l’aider à acheter des couches adultes pour sa femme hospitalisée et de la nourriture pour ses enfants. Contactez la rédaction du Défi Quotidien sur le 207 0666 ou 208 6002 ou sur le 5476 9982.