La magistrate Adila Hamuth du tribunal de Port-Louis a rejeté mercredi après-midi 27 avril la motion de Raj Dayal, ex-ministre de l’Environnement, réclamant l’abandon de l’accusation provisoire de « bribery by public official » dont il fait l’objet depuis le 6 avril.
Cette motion avait été débattue le 18 avril. Deux témoins ont été appelés par l’Independent Commission against Corruption (Icac) en vue de soutenir l’accusation provisoire contre Raj Dayal : le chef enquêteur Robert Seeruthun et le surintendant de police Errol Coret, affecté à l’Icac.
C’est Me Avineshwur Dayal, aussi fils de Raj Dayal et l’un de ses avocats, qui avait présenté cette motion le 6 avril. Selon lui, l’accusation provisoire est « vexatious » and « frivolous », et porte préjudice à Raj Dayal.
Raj Dayal a été arrêté le 6 avril sous l’article 4 de la Prevention of Corruption Act (PoCA) après les allégations formulées contre lui par l’homme d’affaires Patrick Soobhany.
Raj Dayal est accusé à titre provisoire d’avoir réclamé de l’argent à l’homme d’affaires Patrick Soobhany le 26 mars 2016 au siège du ministère de l’Environnement au bâtiment Ken Lee Tower à Port-Louis.
L’homme d’affaires avait porté plainte à l’Icac en alléguant que Raj Dayal aurait sollicité une contribution de sa part pour ses activités politiques en marge de la fête Holi, en échange d’un permis Environmental Impact Assessment pour un projet immobilier à Gros-Cailloux.
Raj Dayal, qui nie les allégations de l’homme d’affaires, avait été libéré après avoir fourni une caution de Rs 15 000 et signé une reconnaissance de dette de Rs 300 000.
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