98 % des Chagossiens interrogés à travers le monde se prononcent en faveur de retourner vivre sur leurs îles natales, remettant ainsi en question l’argument de la Grande-Bretagne que peu de Chagossiens étaient enclins à un relogement. Les résultats de ces analyses ont été publiés par le Foreign Commonwealth Office. L’État mauricien a pour sa part catégoriquement rejeté les conclusions de cette étude, arguant que seule Maurice avait le droit de la mener.
Ce sondage à l’initiative du gouvernement britannique avait été conduit entre août et octobre de l’année précédente auprès de Chagossiens éparpillés dans 11 pays à travers le monde, notamment l’Australie, le Canada, la France, la Grande-Bretagne, les Seychelles et Maurice.
L’objectif du gouvernement britannique était d’avoir l’avis des Chagossiens sur l’éventualité de retourner vivre sur les Chagos. Si oui, dans quelles conditions. 98 % des interrogés ont dit oui à un retour. Mais seuls 25 % se sont prononcés en faveur malgré les conditions qu’impose la Grande-Bretagne.
La majorité souhaite un retour avec des conditions plus humaines. Et veut bien travailler sur la base militaire américaine ou au sein de l’administration du British Indian Ocean Territory, qui gère le territoire des Chagos. Ils sont prêts à suivre d’autres formations en tourisme ou en environnement, afin de pouvoir prendre de l’emploi sur les Chagos.
Pour l’heure, nous ignorons ce que le gouvernement britannique compte faire des concluions de cette étude. Mais il a d’ores et déjà fait comprendre que le sondage n’était en rien un engagement vers le relogement.
Le gouvernement mauricien a réagi au Foreign and Commonwealth Office. Il a réaffirmé son droit à la souveraineté sur l’archipel des Chagos, déclarant que la Grande-Bretagne n’avait à aucun moment la prérogative de mener cette étude auprès de la population chagossienne, ce droit et cette responsabilité revenant à Maurice. Compte-rendu Humaira Ali
Le gouvernement mauricien a réagi au Foreign and Commonwealth Office. Il a réaffirmé son droit à la souveraineté sur l’archipel des Chagos, déclarant que la Grande-Bretagne n’avait à aucun moment la prérogative de mener cette étude auprès de la population chagossienne, ce droit et cette responsabilité revenant à Maurice. Compte-rendu Humaira Ali
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