250 ans à témoigner de nos vies de Breejan Burrun : hommage à une longue histoire

« Vers le début de cette année, j’ai été contacté par Alain Gordon-Gentil sur la recommandation de Lindsay Rivière, ancien rédacteur en chef du Mauricien, pour écrire l’histoire des 250 ans de la presse mauricienne », laisse entendre Breejan Burrun, qui n’a pas tardé à accepter cette proposition. « J’ai relevé le défi. Je le considère comme un honneur qui m'a été fait en reconnaissance de mon engagement, long de 53 ans comme pigiste pour le groupe Le Mauricien », livre l’auteur de Clinging to our Roots in Bihar (2016). 

Aux dires de l’auteur, ce projet a pris quelques mois pour être concrétisé. « Il a fallu effectuer des recherches et consulter plusieurs sources. J’ai cité toutes les références utilisées dans chaque chapitre. Je voulais également que le livre comporte un index », explique celui qui a été grandement aidé par plusieurs collaborateurs, dont Jean-Marie Huron, Pahlad Ramsurrun, Yvan Martial, Robert Furlong, Henri Marimootoo, Cyril Palan, Peter Chellen et Jean-Marie Chelin. « Pour n'en citer qu'un, ce dernier a réalisé une compilation de toute la période coloniale : hollandaise et française, entre autres », précise-t-il. 

Or, dans cet ouvrage, Breejan Burrun raconte non seulement le positif durant ces 250 ans de liberté de la presse à Maurice, mais aussi le négatif. « Il y a également eu des périodes  sombres dans l’histoire de la presse mauricienne », souligne l’historien, qui précise également qu’aujourd’hui la presse écrite lutte pour sa survie. En somme, à travers cette exploration des 250 ans de la presse mauricienne, Breejan Burrun offre un récit équilibré, mettant en lumière les moments  phares et les défis rencontrés par ce secteur. Un hommage à une longue histoire, mais également un appel à la réflexion sur l'avenir de la presse écrite face à la redoutable concurrence numérique.